Actualités By Félix Morrissette-Beaulieu, Marie Maude Pontbriand 1042 Views

Pas de pop-corn, pas de cinéma

Les propriétaires de cinémas demandent au gouvernement de reconsidérer l’interdiction des ventes alimentaires ou de compenser la perte de ces revenus sans quoi ils pourraient ne pas rouvrir le 26 février.

Même s’ils se réjouissent de l’autorisation de rouvrir obtenue mardi, les propriétaires de cinémas dénoncent les conditions qui leur sont imposées et qui mettent leur rentabilité en péril. Ils ne remettent pas en question la capacité d’accueil limitée, mais ils demandent au gouvernement de réévaluer l’interdiction de vendre de la nourriture.

Les mesures actuelles rendent les coûts d’exploitation d’un cinéma impossibles à assumer avec les seuls revenus amputés de la billetterie , affirment-ils dans un communiqué de presse de l’Association des propriétaires de cinémas du Québec mercredi.

Modèle d'affaires basé en partie sur le pop-corn

La vente de nourriture fait partie intégrante du modèle d'affaires des cinémas, selon Éric Bouchard de l’Association. Elle représente entre 50 % et 80% des revenus d’un cinéma.

M. Bouchard souligne que lors de la réouverture des cinémas l’été dernier la vente de nourriture était permise et que tout s’est bien déroulé.

Le personnel des cinémas et le public ont bien démontré qu’il était possible de vivre l’expérience du cinéma dans le respect des consignes et sans générer d’éclosion de la COVID-19 , peut-on aussi lire dans le communiqué.